Comment pratiquer une randonnée sur le GR20 ?

Au fil des années, le GR20 est devenu un Graal que les randonneurs avertis veulent accrocher au tableau de leurs exploits. Ce parcours est un véritable défi sportif tentant chaque année plusieurs personnes. Il ne peut pas exactement s’aborder à la légère. Il s’agit de l’un des sentiers qui sont les plus durs, mais également un des plus sauvages. Vous devez donc être habitué à quelque autonomie et entraîné sportivement afin de le réussir. Découvrez comment pratiquer une randonnée sur le GR20.

Le GR20, c’est quoi exactement ?

La randonnée sur le GR20 est environ 180 km en 16 étapes et aussi plus de 10 000 m de dénivelé positif. Le parcours serpente généralement en passant par la Corse dans la diagonale rejoignant Conca au sud et Calenzana au nord. Au sud, il devient plus adorable et au nord, il est très technique. Vous y serez donc au milieu de la nature très belle et faite d’isolation. À part les autres randonneurs, vous ne croiserez également que des animaux ou bien des troupeaux par endroits. Vous couperez seulement quelques routes sur votre itinéraire.

Comment préparer le GR20 ?

Pour faire le GR20, il est important d’être un bon marcheur. Cela ne suffit pas. Aussi, il faut être un bon marcheur habitué à descendre, à grimper et à porter une charge conséquente. L’idéal, c’est d’être un randonneur expérimenté faisant à la journée des randonnées sans aucun problème sur les parcours de 20 km et plus en terrain vallonné et plusieurs kilomètres en terrain accidenté. La bonne préparation consiste à marcher au moins une fois par semaine durant les 6 mois précédant tout en incluant de nombreux week-ends et surtout deux mini randos de quatre jours consécutifs en terrain d’une montagne dans les trois derniers mois. Cela va vous permettre de vous tester sérieusement et aussi de tester vos chaussures, vos vêtements et votre matériel. Habituez vos muscles à des efforts de la descente et de la montée.

La meilleure période afin de faire le GR20

Il faut savoir que la bonne partie du parcours s’effectue à une altitude élevée. Les refuges restent donc ouverts avant mai. Ils ne sont cependant pas gardés et d’ailleurs, le sentier est complètement enneigé à plusieurs endroits. Juin à septembre représente sûrement la bonne période. Juin et septembre peuvent ainsi être parfaits. Le mois de juin, en fonction des années, peut cependant présenter des névés subsistants. Quelques fois, septembre a des sources d’eau qui sont complètement taries.

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